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Quelles ont du être les souffrances de nos promoteurs avec la défaite d'HF@ le 16 mars 2008! Ils ont du se dire que cette "date resterait marquée du sceau de l'infamie", en paraphrasant FD Roosevelt.
Rendez-vous compte, ils avaient acquis ou fait acquérir des terrains pour construire. Certains étaient constructibles depuis peu. Mais qu'en serait-il demain? Que pouvait-on attendre de ce Martin dont ils ne connaissaient rien. Il n'était même pas du sérail. Que connaissait-il de la construction?
Ah mais, Alléluia, Alléluia, vint le 23 mars 2014 libérateur. HF@ «est de retour et ils l'aiment toujours». Et d'un coup, ploum, au premier tour. Il va pouvoir régner en maître. Ouste, dehors les empêcheurs de construire en rond. Oubliés les obstacles des infrastructures non adaptées que même HF@ invoquait pour repousser les constructions qu'il n'avait pas initiées. Il faut dire qu'elles semblaient promises à d'autres, des promoteurs sociaux, beurk.
Et ça n'a pas trainé.
Un terrain avait été acheté un peu avant la mauvaise date, près de la Trébillane, à proximité des Pradelles. Mauvais coup pour son nouveau propriétaire. Mais il sait être patient. La parenthèse inattendue ne serait que de 6 ans. Mais ce n'est pas faute d'avoir essayé. Le promoteur , CFA, plus impatient déposait un permis auprès de la municipalité de la parenthèse (il ne devait pas être sûr de cette parenthèse). Mais ce permis fut refusé.
Mais la mise fut sauvée avec l'ami HF@. Il accorda le permis dès qu'il fut installé au pouvoir «par obligation,dit-il, puisque la justice, saisie d'un recours, annula la décision de refus de son prédécesseur, et que donc, vous comprenez, il ne pouvait qu'obtempérer. Il était tellement pressé qu'il en oublia d'attendre l'avis de l'architecte des bâtiments de France requis en la matière. Ce que sait de respecter la justice administrative! Notons qu'il aurait pu obliger une nouvelle demande, avec une nouvelle instruction. Cela aurait permis de prendre le temps de mieux informer la population, mais surtout les riverains des Pradelles notamment. Aucun doute qu'il dût être ennuyé d'accorder ce permis!
Mais les CIQ veillaient. Ils montèrent aux créneaux. Ils firent donner leurs troupes, les habitants. Les réseaux sociaux relayèrent. Et comme pour le Kiddy Parc, HF@ recula. Il rapporta la décision.
Il recula, mais ne renonça pas. Il fit présenter par le promoteur, CFA, un nouveau projet, encore plus inconséquent. Pensez, une grande surface qui ne dit pas son nom mais se trahit par sa dimension, 1000 m2, accompagnée de divers commerces et bureaux. Les constructions de bureaux nous amusent toujours quand on sait le nombre de bureaux vides à la Duranne et ailleurs. Y-aurait-il d'autres calculs. On ne peut y croire!
Alors là, outre le CIQ des Pradelles et de Calas, les commerçants vinrent s'agréger à la fronde fustigeant la concurrence abusive.
Ennuyé l'HF@, d'autant plus que beaucoup sont de son fief électoral, enfin « sont » ou « étaient ».
Depuis silence radio.
Prudence, inquiétude, calcul?
Nous ne sommes pas inquiets, l'homme à de la ressource.
Et ça n'a pas trainé, ailleurs aussi.
L'homme reprend un vieux projet rêvé au quartier de La Tout. Il cède une parcelle de 11 400 m2 afin que Bouygues immobilier puisse augmenter son emprise et bâtir une centaine de logements.
Et voilà la délibération qui sera très certainement voté au conseil Municipal du Lundi 27 juillet.
Qui pourra dire encore que cet homme n'est pas là pour construire!
Mais au-delà de ça on se pose une question.
Pourquoi ce sont souvent les mêmes qu'on retrouve au centre de ces projets ?
Le plus connu, Bouygues immobilier, a déjà construit les Pradelles. Il appartient au géant de la construction le groupe Bouygues. Présente-t-on encore le groupe Bouygues, ce mastodonte de la construction, de la promotion et des télécommunications en passant par les médias et TF1 ?
Moins connu, CFA est un promoteur qui appartient au groupe Financière Duval qui a pour filiales Odalys qui gère des résidences hôtelières (tiens, tiens) , NGF golf qui développe et exploite des parcours de golf (tiens, tiens). CFA Méditerranée est dirigé de mains de maître par une sémillante cabriéssienne. CFA a déjà construit sur Cabriès et notamment récemment à Calas.
Enfin encore moins connues, les petites sociétés LMN et LIMANA qui opèrent dans l'immobilier dont le gérant est un certain Leonardo Kleiner.
Mais HF@ n'est pas limité dans ses possibilités de construction et peut-être Cabriès s'ouvrira-t-il à d'autres.
Le SCOT nous permet, déjà, près de 21% de l'enveloppe existante soit 229 Hectares. Gageons qu'HF@ saura l'améliorer.
Ne désespérons pas il y a construire pour tous.
