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CABRINATOR

Droit de réponse

Mais qui sont-ils?

Publié le 28 Mai 2014 par Toussain Sauveur Felix

Mais qui sont-ils qui se permettent de piétiner le bonheur des enfants?

Mais qui sont-ils qui définissent la beauté d'un site?

Mais qui sont-ils qui s'instaurent en titulaire du patrimoine?

Mais qui sont-ils qui bafouent la volonté populaire?

Mais qui sont-ils qui, accueillis hier, refoulent aujourd'hui?

Une poignée complice bloque de nouveau le projet du groupe scolaire de Cabriès. Elle en sait les conséquences, mais en fait fi. Les conséquences qui sont d'abord pour les enfants de Cabriès-Centre qui s'entassent dans un inconfort préjudiciable à l'étude, un inconfort à la limite de la sécurité. Et que pensent nos professeurs des écoles logés aussi à cette enseigne? Les conséquences sont pour l'ensemble de Cabriès-Calas qui bientôt ne pourra plus accueillir de nouveaux élèves dans ses écoles. Les conséquences sont aussi pour tous les habitants de Cabriès dont les impôts ont déjà payé les 250 000€ du premier projet dont STEPPES a obtenu l'annulation, auquel vont s'ajouter, a minima, les frais engagés par l'emphytéote sur le deuxième projet qui seront entre 500 et 700 000€ et bien entendu, si le troisième l'était, les frais d'études et d'architectes soit près de 600 000€. Les habitants peuvent faire le compte de ce que leurs coûte STEPPES.


Cela a un nom : l'égoïsme!

Bien entendu, ils revêtent le manteau de défenseurs des sites. Mais ce manteau-là est récent. Pendant des années ils ont supporté sans rien dire ce dépotoir du CTM qu'était devenu ce terrain vague qui entourait l'école de musique. Ils n'ont rien dit pour l'agrandissement de la maison des arts.

Ils ne disent rien sur Calas. La STEPPES a vu le jour avec le projet du groupe scolaire de Cabriès. Elle a été créée contre lui. Alors bien sûr comme il fallait un objet social elle s'est instituée comme défenseur des sites. Alors bien sûr elle a pris les différents trains de revendication où certains de ses dirigeants pouvaient se mettre en valeur.

Mais ce qu'elle rejette avant tout c'est le projet du groupe scolaire, à la réflexion duquel elle a été pourtant associée. Elle rejette aussi le projet de recomposition du socle du Piton présenté par CAUE. Elle a tellement peur que des "indigents", comme l'a clamé un de ses dirigeants, viennent sans doute l'importuner en occupant quelques logements aidés.

Bien entendu ils mettent en avant leur bon droit sanctionné par la juridiction administrative. Oui, c'était peut-être vrai sur les projets précédents. Nouri de l'expérience du passé juridique, le projet présenté aura sans doute plus de mal à être annulé.

Que l'ensemble des intéressés, associations de parents d'élèves de Cabriès-Calas, CIQ, professeurs, habitants se lèvent avec détermination pour défendre le projet attaqué!

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A
Quelle est exactement l'alternative proposée par STEPPES ?
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G
Posons un préalable: la STEPPES est opposée à toutes constructions dans le grand pré quelle qu'en soit la forme et la destination. (Rappelons que le projet est sur le terrain vague actuel et le parking actuel).<br /> La STEPPES a plusieurs visions. Une école reconstruite sur le site actuel d'Auguste Benoit. CAUE a proposé un projet en ce sens qui n'a pas été retenu par la population lors de la consultation d'opinion à plus de 83%. Certains de STEPPES, et pas des moindres, souhaiteraient une école plus petite complétée par un autre groupe scolaire ailleurs. <br /> Le problème de construire sur l'emprise actuelle est que la réalité du terrain et l'emprise oblige à une école avec étages, ce qui n'est pas souhaitable quand on peut faire autrement. Que fait-on des enfants pendant la construction. Il faudrait des bâtiments provisoires………dans le champs. Les impératifs de sécurité nous obligeraient à bâtir une école provisoire avec des cours provisoires. De tels travaux même réalisés en tranches ne permettraient pas de maintenir les élèves dans l'écoles actuelles, et les parents d'élèves ne le souhaiteraient pas.<br /> Enfin les approches du CAUE ont déterminés un cout très supérieur, sans compter les bâtiments provisoires.